Traditional Culture Encyclopedia - Tourist attractions - How to say windy Japanese?

How to say windy Japanese?

Normal translation: The wind is blowing, so we have to work hard to move forward.

literary point of view: even if there is a high wind, life will never give up.

It's a poem from French poet Paul Valery's book "The Beach Cemetery".

Japanese animation director Miyazaki Hayao's 213 animated film The Wind Blows, the theme of which is "Only try to survive" ── comes from Chen Xiong's novel The Wind Blows, quoting French poet Carl Valeri's.

Extended materials:

French original

Le Cimetiè re Marin

Paul Valé ry

Cetoit Tranquille, O ù marchent des Colombes,

Entre les Pins Palpite, Entre les Tombes;

Midi le juste y compose de feux

La mer, la mer, toujours recommencee

O récompense après une pensée

Qu'un long regard sur le calme des dieux!

Quel pur travail de fins éclairs consume

Maint diamant d'imperceptible écume,?

Et quelle paix semble se concevoir!

Quand sur l'ab? me un soleil se repose,?

Ouvrages purs d'une éternelle cause,?

Le temps scintille et le songe est savoir.

Stable trésor, temple simple à Minerve,

Masse de calme, et visible réserve,

Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toi

Tant de sommeil sous une voile de flamme,?

O mon silence! . . . ? difice dans l'ame,

Mais comble d'or aux mille tuiles, Toit!

Temple du Temps, qu'un seul soupir résume, ce point pur je monte et m'accoutume,

Tout entouré de mon regard marin;

Et comme aux dieux mon offrande suprême,

La scintillation sereine sème

Sur l'altitude un dédain souverain.

Comme le fruit se fond en jouissance,

Comme en délice il change son absence?

Dans une bouche où sa forme se meurt,?

Je hume ici ma future fumée,

Et le ciel chante à l'? me consumée?

Le changement des rives en rumeur.

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!

Après tant d'orgueil, après tant d'étrange?

Oisiveté, mais pleine de pouvoir,?

Je m'abandonne à ce brillant espace,?

Sur les maisons des morts mon ombre passe?

Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir.

L'? me exposée aux torches du solstice,

Je te soutiens, admirable justice

De la lumière aux armes sans pitié! ?

Je te tends pure à ta place première,?

Regarde-toi! . . . Mais rendre la lumière?

Suppose d'ombre une morne moitié.

O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,

Auprès d'un coeur, aux sources du poème,

Entre le vide et l'événement pur,

J'attends l'écho de ma grandeur interne,?

Amère, sombre, et sonore citerne,

Sonnant dans l'? me un creux toujours futur!

Sais-tu, fausse captive des feuillages,

Golfe mangeur de ces maigres grillages,

Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,

Quel corps me tra? ne à sa fin paresseuse,

Quel front l'attire à cette terre osseuse?

Une étincelle y pense à mes absents.

Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière,

Fragment terrestre offert à la lumière,

Ce lieu me pla? t, dominé de flambeaux,

Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres,

Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres;

La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!

Chienne splendide, écarte l'idol? tre!

Quand solitaire au sourire de p? tre,

Je pais longtemps, moutons mystérieux,

Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,? loignes-en les prudentes colombes,

Les songes vains, les anges curieux!

Ici venu, l'avenir est paresse.

L'insecte net gratte la sécheresse;

Tout est br? lé, défait, re? u dans l'air

A je ne sais quelle sévère essence . . .

La vie est vaste, étant ivre d'absence,

Et l'amertume est douce, et l'esprit clair.

Les morts cachés sont bien dans cette terre

Qui les réchauffe et sèche leur mystère.?

Midi là-haut, Midi sans mouvement?

En soi se pense et convient à soi-même?

Tête complète et parfait diadème,?

Je suis en toi le secret changement.

Tu n'as que moi pour contenir tes craintes!

Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes?

Sont le défaut de ton grand diamant! . . .?

Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,?

Un peuple vague aux racines des arbres?

A pris déjà ton parti lentement.

Ils ont fondu dans une absence épaisse,

L'argile rouge a bu la blanche espèce,

Le don de vivre a passé dans les fleurs!

Où sont des morts les phrases familières,

L'art personnel, les ? mes singulières?

La larve file où se formaient les pleurs.

Les cris aigus des filles chatouillées,

Les yeux, les dents, les paupières mouillées,

Le sein charmant qui joue avec le feu,

Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,

Les derniers dons, les doigts qui les défendent,

Tout va sous terre et rentre dans le jeu!

Et vous, grande ? me, espérez-vous un songe

Qui n'aura plus ces couleurs de mensonge

Qu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici?

Chanterez-vous quand serez vaporeuse?

Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,

La sainte impatience meurt aussi!

Maigre immortalité noire et dorée,

Consolatrice affreusement laurée,

Qui de la mort fais un sein maternel,

Le beau mensonge et la pieuse ruse!

Qui ne conna? t, et qui ne les refuse,

Ce cr? ne vide et ce rire éternel!

Pères profonds, têtes inhabitées,

Qui sous le poids de tant de pelletées,? tes la terre et confondez nos pas,

Le vrai rongeur, le ver irréfutable

N'est point pour vous qui dormez sous la table,?

Il vit de vie, il ne me quitte pas!

Amour, peut-être, ou de moi-même haine?